Approche polyvagale

Nourrir favorablement ma santé mentale

La Théorie Polyvagale (TPV) explore le fonctionnement de notre système nerveux autonome (SNA). Notre SNA est donc autonome – il fonctionne sans que nous le lui demandions. Par exemple, il fait battre notre cœur qui pompe le sang dans tout notre corps, il nous fait respirer, cligner des yeux, tout ce qui nous semble automatique. Il est aussi garant de notre sécurité tel une tour de contrôle. Si nous avons avons vécu des évènements, synonymes de danger, réel ou ressenti, notre tour de contrôle aura enregistré les marqueurs de ces évènements, pour nous protéger. Une similitude avec une situation du présent déclenchera des réactions en fonction de notre passé mémoriel sans que nous puissions les contrôler. Voilà pourquoi ce n’est pas qu’une question de volonté. Les voies de la guérison nous amènent à comprendre cela dans notre corps. Grâce à cette exploration, la compassion envers nous-même devient naturelle. Nous pouvons nous libérer du jugement. Et faire preuve de curiosité et de courage afin de s’apprivoiser soi-même. 

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Pourquoi je suis si fan de cette approche ? Parce qu’elle a changé ma vie…et elle change des milliers de vie aujourd’hui dans le monde entier. Pour créer un monde de compassion et d’inclusion et laisser partir celui dans lequel nous vivons. A l’échelle sociale, nous entendons beaucoup parler d’inclusion mais nous sommes nous « inclus » dans notre propre monde ? Dans quelle mesure osons-nous exister et prendre soin de nous-même ?

Pour les personnes qui sont sur ce chemin, sachez que vous faites preuve d’audace. C’est le chemin le moins fréquenté comme beaucoup de sages nous le disent. Quand je m’inclus dans mon monde et que j’écoute ma voie intérieure, cela peut générer des conflits avec le monde extérieur. Cela peut être terrifiant…

« Le courage d’être vulnérable n’a rien à avoir avec gagner ou perdre, c’est d’avoir le courage d’être présente et d’être vue sans pouvoir prédire ni contrôler ce qui se passera ensuite. » Bréné Brown

Pour ma part, voilà comment cette approche a changé ma vie. J’ai la chance d’être devenue maman. J’ai tellement appris grâce à l’élan d’amour de vouloir guérir mes blessures pour ne pas les transmettre. J’ai compris qu’il est seulement possible d’accepter et de faire la paix avec ses blessures. Ce qui est à défaire, ce sont les blocages générés par mes blessures. Mon histoire restera mon histoire mais je n’en suis plus prisonnière.

L’approche polyvagale m’a donné les clés du changement. En tant que maman, je suis devenue un parent qui a la capacité de réguler son système nerveux autonome pour venir co-réguler le SNA de son enfant. Cette co-régulation est la base physiologique pour un attachement sécure. Afin de pouvoir m’auto-réguler, j’ai intégré le sens de la neuroception – savoir comment ma tour de contrôle est en train de réagir à l’instant T et faire la différence entre le passé et le présent. La hiérarchie des états du SNA est le pilier sur lequel nous construisons une compétence vitale : je régule mon système nerveux. Plus j’approfondis cette compétence, plus j’arrive à rester avec mes émotions et mes pensées pour décortiquer « les histoires que je me raconte » (Deb Dana). 

Le post-Covid, les tensions quotidiennes (perso, couple, famille, travail, santé, économie, monde), la guerre de l’attention avec le gavage informationnel, etc. Nous sommes sur-sollicités. Notre système absorbe tout ça et nous protège du mieux qu’il peut. Notre système est au service de notre survie. Développer de la compassion envers soi-même est salutaire et ressourçant pour vivre dans notre monde actuel. 

Vidéo explicative

Accompagnement proposé

L’approche polyvagale nécessite un temps d’appropriation qui est la phase de psychopédagogie. Mon apprentissage s’est fait auprès de Deb Dana et de son équipe. Elle est la première thérapeute à avoir utilisé le Théorie Polyvagale dans sa pratique clinique. Elle a construit un corpus qui est utilisé par des professionnels de la santé mentale du monde entier. Je travaille avec le modèle thérapeutique développé par François Le Doze, neurologue. Ce modèle – l’Intelligence Relationnelle – se base sur 3 piliers : la Théorie Polyvagale, la Théorie de l’Attachement et l’IFS (Internal Family System).